Le chemin vers notre liberté - Une épistémologie de la pensée humaine - Cinquième partie

Le Moi est appelé à devenir le maître, le guide de nos impulsions volontaires, de nos sentiments et de nos pensées. Prenons conscience que notre relation à autrui n’est que le reflet de notre relation à nous-mêmes. Personne ne peut dire Moi à quelqu’un d’autre. Moi est le nom que seule notre âme s’attribue à elle-même. Nous avons le même Je en chacun de nous, mais notre conscience du Je est individuelle. La liberté peut naître, si nous concevons nous-mêmes le sens supérieur de notre Moi terrestre. Être libres, c’est être capables de nous métamorphoser à partir de notre état physique vivant en entité psychospirituelle. L’esprit commence seulement là où nous découvrons ce que nous appelons éternel en l’être humain. L’âme donne la durée à la connaissance. Le fait fondamental de la vie de l’âme, c’est le plaisir et le déplaisir, la douleur et la joie. À notre époque où nous développons l’âme de conscience, apprenons à vivre dans le Moi et seulement dans notre Moi. Avec l’âme de conscience, nous devons nous construire de l’intérieur. Nous créons nous-mêmes notre destin. Le lien qui s’établit entre nous et les effets de nos actes est le principe de la loi du karma.